Un réseau dense de sentiers bien balisés s’étend sur le territoire de Montereale Valcellina, y compris les hameaux et les nombreux lieux d’intérêt culturel, historique et naturel. Il y a 26 itinéraires proposés dans le guide « Coi piedi sui luoghi« , une publication réalisée par l’administration municipale, en collaboration avec la vive communauté locale, qui participe activement à l’entretien du territoire.
La meilleure façon de découvrir Montereale est de le faire à pied, lentement, en choisissant l’itinéraire le plus adapté en termes de durée, de temps, de difficulté et de type d’environnement. Les sentiers permettent de visiter la colline du château, dans un fascinant voyage entre nature et archéologie, ou de découvrir les artefacts annexés à la centrale hydroélectrique de Malnisio, ou encore les magredi et le sentier Pellegrin à San Leonardo. De l’observatoire astronomique, parfait pour observer les étoiles et géré par l’association d’astronomie de Pordenone, vous pouvez rejoindre la Casera Rupeit, un excellent exemple de restauration : en effet, les caractéristiques architecturales originales ont été respectées. Les « casere », ou « malghe », sont nés comme abris où les « malgari » (bergers) travaillaient le lait du bétail dans les alpages. Aujourd’hui, ce sont des lieux de repos et de rafraîchissement.
Le territoire présente de nombreuses particularités naturalistes, car il est situé dans un point de rencontre entre le nord, d’où descendent les espèces alpines, l’est, avec la flore illyrienne, qui dans certains cas s’arrête à Ravedis, l’ouest, d’où proviennent les variétés typiques des lacs occidentaux, et le sud avec sa flore méditerranéenne.
Récemment, le Circolo Legambiente Prealpi Carniche, qui s’occupe de l’entretien des sentiers, a créé une carte détaillée, avec les sentiers et les routes de Montereale, très utile pour les randonneurs.

L’ancienne route de la Valcellina
Jusqu’en 1906, la Valcellina, avec les communes d’Andreis, Barcis, Claut, Cimolais et Erto, qui comptait au XIXe siècle un total de dix mille habitants, restait isolée en raison de l’absence de routes.